BIOGRAPHIE DE Stéphane Montigny
Stéphane Montigny, ayant grandi dans un environnement musical, a trouvé sa place dans des ensembles locaux, où sa passion pour la mélodie et le rythme a éclos. Sa formation classique était rigoureuse, lui inculquant discipline et précision technique. Sous la tutelle de certains des meilleurs instructeurs, Stéphane a perfectionné son art, se préparant à un voyage artistique qui allait bientôt prendre son envol.
Un moment décisif est survenu lorsque Stéphane a rejoint le programme de jazz du CNSM de Paris. Guidé par le renommé Glenn Ferris, il s’est immergé dans l’improvisation, libérant les possibilités créatives infinies qu’offre le jazz. Cette période l’a également mis en contact avec des talents émergents comme Jeanne Added, Thomas de Pourquery et Vincent Peirani, forgeant des liens qui ont enrichi sa croissance artistique.
Aventures et collaborations internationales
L’art de Stéphane s’est étendu à l’international avec le groupe de fanfare d’inspiration latine, La Belle Image. L’énergie vibrante et les rythmes complexes du groupe ont ajouté une touche latine distinctive à son répertoire. Cette curiosité pour les sons globaux l’a porté bien au-delà des frontières européennes. Au Liban, il a collaboré avec Marcel Khalife, explorant les riches traditions de la musique moyen-orientale. Aux Comores et à Madagascar, il a assimilé les nuances des styles musicaux africains, élargissant encore ses horizons.
De retour à Paris, Stéphane a collaboré avec des icônes de la salsa et s’est produit avec le prestigieux Frank Lacy Big Band. Son adaptabilité et son flair en ont fait une figure éminente de la scène jazz animée de la ville.
Stéphane Montigny Formation du Monde de Kota
La vision de Stéphane a culminé avec Le Monde de Kota, un quartet qui a marié la brillance technique à une créativité sans bornes. Leur talent a brillé, remportant le 27e Concours International de Jazz de Hoeilaart en Belgique et récoltant des éloges internationaux. Le succès du groupe s’est étendu bien au-delà des frontières européennes, avec des moments forts comme l’ouverture pour McCoy Tyner à la Cité de la Musique et des tournées en Allemagne, en Espagne et aux États-Unis.
De 2006 à 2011, Stéphane a exploré de nouvelles dimensions musicales dans l’univers pop-rock. En collaborant avec des artistes tels que -M-, Raul Paz, Olivia Ruiz et Bénabar, il a introduit le trombone dans des genres inattendus, enrichissant leur sonorité de profondeur et de texture.
Un voyage en Colombie a marqué un autre tournant dans le parcours de Stéphane. S’immergeant dans les rythmes afro-colombiens, il s’est associé au saxophoniste Pacho Davila, s’aventurant dans le free jazz et se connectant profondément au riche tissu musical de la Colombie. Ces expériences ont ajouté de nouvelles dimensions à son art, cimentant sa réputation de musicien polyvalent et innovant.