BIOGRAPHIE DE TONY RABESON

Tony Rabeson, né en 1958 à Antananarivo, Madagascar, dans une famille imprégnée de musique. Son père, Jeanot Rabeson, un pianiste de jazz malgache renommé, l’a initié aux complexités du genre. Dès l’âge de huit ans, Tony accompagnait déjà son père à la batterie dans les clubs de jazz animés d’Antananarivo.
Jeanot Rabeson n’a pas seulement nourri l’intérêt de Tony pour la musique ; il l’a également plongé dans la scène professionnelle du jazz dès son plus jeune âge.
Le style de batterie de Tony est profondément influencé par les rythmes traditionnels du Hira Gasy, une forme d’art musical malgache. Ces racines, combinées à son exposition aux grands noms du jazz, ont conféré à son jeu un caractère unique.

Collaboration avec les légendes du jazz

À l’âge de 20 ans, Tony a déménagé en France, désireux de s’immerger dans la scène jazz florissante de l’Europe. Cette transition a marqué le début de sa carrière internationale.
L’une des premières grandes collaborations de Tony fut avec le légendaire organiste Eddy Louiss. Leur tournée africaine et l’album qui en résulta, Histoire sans paroles, ont démontré la capacité de Tony à fusionner les influences afro-jazz et soul de manière fluide.

Tony Rabeson est rapidement devenu un accompagnateur très demandé, jouant aux côtés d’icônes telles que Toots Thielemans, Kenny Wheeler et Michel Portal. Son timing impeccable et sa capacité à s’adapter à des styles divers en ont fait un favori parmi les chefs d’orchestre.

En France, Tony a travaillé intensivement avec des piliers du jazz comme Henri Texier, Martial Solal et Eric Le Lann. Des albums tels que Six Songs (1983) et An Indian’s Week (1993) témoignent de sa polyvalence et de sa créativité.

Formation de Tony Rabeson Trio

En 2003, Tony a réalisé un rêve de longue date en formant son propre trio. L’album qui en a résulté, Angidina, s’inspire largement des traditions malgaches, symbolisant le vol d’une libellule—une métaphore pour le style de batterie aérien de Tony.
Les compositions du trio sont imprégnées des traditions musicales et dansantes de Madagascar, offrant une perspective nouvelle sur le jazz moderne.
Tony Rabeson a remporté, aux côtés de Baptiste Trotignon, un Djangodor, puis un prix au Midem à Cannes en 2002.
Le jeu de batterie de Tony se distingue par sa rigueur rythmique et sa sensibilité mélodique. Son style est souvent décrit comme “aérien”, avec une légèreté et une fluidité qui captivent les auditeurs.

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